lettre n°178 - j'attends encore
Lyon le 14 février 1916
Ma bien chère petite Zizette
J’ai reçu ta carte hier. Je suis toujours dans le pétrin, le chef a demandé une permission de 8 jours, me voilà une semaine sans lui, je ne suis jamais tranquille, j’en dors pas de la nuit. Je n’ai pas encore fait ma nouvelle demande au ministère, j’attends encore quelques jours mais ne crains rien je la referai si la première reste sans réponse. Donne le bonjour à maman et à toi chère Zizette mes plus tendres baisers, ton mari qui t'aime. Edouard lettre