lettre n°65

Publié le par Michel Najar

Vallières le 21 mars 1915

Mon cher petit Edouard

J’ai reçu ta carte ce matin elle nous a fait plaisir. Tu me dis que ta grippe diminue ce n’est pas trop tôt, j’en suis bien contente. Pour nous nous allons assez bien pour le moment. Eugène Chautagnat dit Barby est parti hier rejoindre à Grenoble. Il pleurait en partant. François de l’oncle Jean est à Grenoble depuis 3 jours. Il est venu rejoindre pour partir ces jours pour la Turquie. Mon bien cher Edouard tu me dis qu’il n’y a pas de nouveau à la Doua, j’en suis bien contente qu’ils vous laissent seulement tranquilles. Les beaux jours commencent ce n’est pas trop tôt. Les gens se dépêchent pour travailler. Je pense bien à toi mon Edouard. Je suis bien heureuse quand je reçois de tes nouvelles. En attendant de te lire je t’embrasse de tout mon cœur. Ta femme qui t’aime, Louise.
Maman t’envoit bien le bonjour. Au sujet de l’allocation renseigne toi voir si tu pouvais écrire au ministre de la guerre, si ça fesait quelque chose. A Annecy tout le monde touche. Les personnes très bien, c’est Mme Pirch qui me la dit. Lorsque tu seras renseigné tu me diras ce que tu en penses.

Publié dans courrier

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